Hippocrate disait : L’air frais est le premier aliment et le premier médecine. En tant qu’aliment subtile, l’air pur fournit la plupart de nos besoins physiologiques. De sorte qu’à la campagne, en forêt, à la montagne ou au bord de la mer, nous pouvons vivre principalement d’air et secondairement d’aliments destinés à l’estomac.
Vous pouvez voir dans la frugalité des paysans que, malgré leur dur labeur et leur effort physique énergique, ils vivent en bonne santé de tortillas et de haricots. A l’inverse, dans les villes, où l’air alimentaire n’atteint pas l’excellence de l’air pur, pour maintenir l’énergie vitale, « l’homme a besoin de recharger son estomac, auquel s’ajoute le mauvais choix d’aliments qui maintient un état général de insuffisance vitale.
L’air frais doit entrer dans notre économie par deux canaux : par le poumons et à travers la peau
La peau est un troisième poumon, ainsi qu’un troisième rein. Absorbant normalement un quart ou un cinquième de l’oxygène dont nous avons besoin et expulsant les déchets de notre usure organique dans une proportion similaire.
Pour que la peau remplisse ses fonctions, il est indispensable qu’elle soit en contact direct avec l’atmosphère ou du moins qu’elle se renouvelle par-dessus. D’où l’importance des bains d’air et la nocivité des t-shirts et des vêtements. qui sont attachés au corps.
La respiration pulmonaire doit se faire par le nez avec la bouche fermée, car le nez est le gardien des poumons, chauffant l’air trop froid et retenant ses impuretés. Mieux on se nourrit d’air, moins on aura besoin de nourriture stomacale. C’est pourquoi chez les personnes souffrant d’insuffisance pulmonaire, comme les phtisiques, une grande activité digestive se développe, l’appétit de ces malades étant classique n’est jamais assouvie.
Ceux qui souffrent des poumons, ainsi que ceux qui souffrent des reins, la transpiration est particulièrement bénéfique.
De même que pour bien digérer il faut savoir manger, il faut aussi savoir respirer. C’est pourquoi la gymnastique respiratoire est nécessaire, plusieurs fois par jour. Et surtout le matin, en respirant profondément pendant quelques minutes, la bouche fermée.
Nous devons donc rechercher l’air frais en tout temps. Comme l’aliment le plus précieux pour préserver notre santé. En dormant toute l’année avec le fenêtre ouverte. Et, si possible, en été, faites-le sur la terrasse ou sous les arbres.